Un peu d'histoire

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 (D’après " 72 nouvelles via ferrata " de Gérard Papandréou. Voir Bibliographie.)

 

Les premiers équipements datent de 1843, sur la voie normale du Hoher Daschein (2996m) en Autriche. D’autres équipements suivent en1869 au Grossglockner, plus haut sommet d’Autriche (3796m), et au début du siècle avec notamment l’arête ouest de la Marmolada, créé par les clubs alpins autrichien et allemand. C’est le début des vrais via ferrata.

La deuxième génération vient de la première guerre mondiale, avec le conflit Autriche-Italie pour la possession de sommets stratégiques du Tyrol. Les équipements servent alors à emmener hommes et canons sur ces points stratégiques. C’est en 1936, que le club alpin italien entreprend l’aménagement de via ferrata à des fins sportives.

L’apogée de la via ferrata est dans les années 1960 à 1970, avec des ferrata plus techniques.

Les ferrata ne pouvant être pratiquées qu’en été, les hauts sommets étant enneigés le reste du temps, les via descendent en vallée, avec parfois des itinéraires très difficiles.

Aujourd’hui, il y aurait plus de 500 via ferrata en Italie, France, Autriche, Allemagne, Suisse et Slovénie.

 

La via ferrata française a un caractère différent de celui de sa grande soeur italienne. D’abord, elle se trouve le plus souvent en falaises, à moyenne ou basse altitude. Ensuite, elle est beaucoup plus courte, (la majorité des via se faisant en moins de trois heures) et n’a donc pas pour mission de mener vers de grands sommets (charte avec le Club Alpin Français). Elle est aussi beaucoup plus équipée, (les via Italiennes étant plus logiques, mais aussi beaucoup plus proches de l’escalade) et plus technique (mais pas dans le sens de l’escalade), avec passages de surplombs, de passerelles ou de ponts de singe.

Les via italiennes, pour donner un exemple, n’utilisent pratiquement pas de crampons. Vous montez en escalade, assuré par le câble et vous avez des échelles lors des passages trop difficiles.